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Trois paysages lotois de Henri Martin (1860-1943, Lot)  en vente publique à Rennes le 5 décembre

Le peintre post-impressionniste Henri Martin (1860-1943) est né à Toulouse, mais est surtout associé aux terres du Lot, où il avait établi son atelier (La Bastide du Vert) et où il est décédé. Le musée des Beaux-arts de Cahors porte son nom.

Trois de ses œuvres représentant des paysages du Lot sont mis en vente dans une vente aux enchères organisée à Rennes le 5 décembre. 
(Place des Lices).

 

Les estimations pour ces œuvres vont de 60 000 à 200 000 €.


Eléments de description des œuvres tirés de la présentation faite dans le catalogue de la vente: 

  • Henri MARTIN, Le Vert à Labastide du Vert en fin d’hiver, huile sur toile, 107 x 85 cm. Mise à prix 150 000 € / 200 000 €

    Le Vert juste en aval de Labastide du Vert: le village se trouve juste derrière le peintre. À l’angle des collines, derrière le saule central, au fond de la vallée, se trouve le village de Castelfranc où cette petite rivière se jette dans le Lot. Henri Martin est revenu plus de dix fois peindre ce coin de rivière. La colline à gauche fait partie de sa propriété. En pivotant de quelques degrés vers la gauche, on pourrait apercevoir son atelier, qu’il fit construire dans le style d’un pigeonnier avec vue sur la vallée, et en pivotant à 30° dans le même sens, on verrait sa maison sur la colline, Marquayrol.
    Labastide du Vert est le lieu de prédilection d’Henri Martin : il y a passé tous les printemps de 1900 jusqu’à sa mort en 1943. La maison surplombe le village de Labastide et la rivière du Vert s’écoule paisiblement sous un pont. L’atelier de l’artiste est situé encore plus haut, face à un panorama vertigineux.
  • Henri MARTIN, 1860-1943. Saint-Cirq Lapopie, la place du Carol- huile sur toile, 100 x 77 cm. Estimation : 90 000 € / 140 000 €
    Henri Martin achète en 1912 une maison à Saint-Cirq-Lapopie, village médiéval au bord d’une falaise surplombant le Lot. Cet achat se situe après l’acquisition de Marquayrol à Labastide-du-Vert en 1900 et avant celle de sa maison à Collioure en 1923. Trois résidences qui l’ont tellement inspiré.
    A Saint-Cirq-Lapopie, le temps s’est arrêté. Ce site, aujourd’hui classé, a attiré les artistes dès le début du XXe siècle. Son église fortifiée, ses toits pentus en tuiles brunes et plates de Bourgogne et ses ruelles pittoresques ne pouvaient qu’inspirer l’artiste, qui les a représentés à maintes reprises.  “Le peintre s’est placé à plusieurs reprises en contrebas, partant à l’assaut des hauteurs de Saint-Cirq qui paraissent inaccessibles, tant le mouvement d’ascension des maisons et de l’église semble continuel”. Sabine Maggiani, catalogue de l’exposition « Henri Martin, du rêve au quotidien ».
    “La magie de Saint-Cirq résidait dans le produit du plus rare équilibre dans la plus parfaite dénivellation des plans”. André Breton acquiert en 1951 la plus ancienne bâtisse de la commune, l’ancienne auberge des mariniers qui fut aussi la maison du peintre.
  • Henri MARTIN, 1860-1943. Paysage du Lot, 1920 huile sur toile, 67 x 98 cm. 60 000 € / 90 000 €
    « … ce qui était important, c’étaient les études et les tableaux faits sur nature, devant les sites qui avoisinent le charmant village (Labastide du Vert) où Monsieur Henri Martin travaille pendant une grande partie de l’année. C’est dans ses peintures que se révélaient toutes les grandes qualités d’Henri Martin : la sincérité scrupuleuse, l’émotion devant la nature, le don de voir par grandes taches puissantes et de transposer sur sa toile toute la vibratilité du soleil et de la lumière, la force, la consistance, la fraîcheur et l’éclat du ton. » Achille Segard, Les peintres d’aujourd’hui, 1914



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