- Publicité -


La vie des musées
A Sète, le Musée Paul Valéry et les artistes rendent hommage à Jean-Luc Parant

 

A Sète, le Musée Paul Valéry propose une exposition consacrée à Jean-Luc Parant, exposition composée d’oeuvres du plasticien et poète disparu en juillet dernier, mais également d’hommages des artistes, notamment sétois.
En 2015, le musée consacrait une exposition au plasticien, intitulée Mémoire du merveilleux. Suite à cette exposition, le musée engageait des acquisitions des oeuvres de l’artiste. Le fonds Jean-Luc Parant réunit ainsi à l’heure actuelle 16 pièces, où sont représentés la plupart de ses techniques et de ses supports de prédilection, installation avec éboulement marin comportant 16 boules de cire et des animaux naturalisés, œuvres graphiques ou encore peintures.
L’exposition se déploie à partir de ce noyau important, ce fonds n’ayant encore  jamais été montré dans son intégralité.

 

Les artistes (de Sète et d’ailleurs) se sont associés à cette exposition en prêtant des oeuvres qui rendent hommage à l’artiste.
Jean-Luc Parant avait noué des liens d’amitiés avec Aldo et Stephan Biascamano, François Boisrond, Robert Combas, Daniel Dezeuze, Hervé Di Rosa ou encore Orlan, artistes dont au moins une œuvre sera présentée dans le cadre de cet hommage.

 

 

 

 

  • Né en 1944 à Mégrine-Coteaux près de Tunis, Jean-Luc Parant a vécu et travaillé entre la Normandie, Illiers-Combray, la Drôme et Sète. Avant de nouer des relations avec Sète, c’est avec son musée que s’est d’abord établie, à partir de 2015, une première coopération : l’espace d’accueil s’est en effet mué pendant trois mois en lieu d’exposition d’une installation monumentale, Mémoire du merveilleux, amoncellement de boules en cire associées pour certaines à un animal naturalisé. Depuis ses premières œuvres, Jean-Luc Parant a réitéré jusqu’à l’obsession le motif de la boule, dépourvu de signification univoque : tantôt œil, – et donc regard -, tantôt météore, tantôt œuf, sans qu’aucune possibilité puisse être exclue, la boule réfère à la circularité et au schéma d’un recommencement perpétuel, approche de l’idée d’infini.

  • En Mémoire du merveilleux.
    Œuvres personnelles et hommages d’artistes
    23 novembre-12 février 2023



- Publicité -
Article précédentAppel à candidature: Vign’Art, dans le vignoble champenois
Article suivantA Pamiers, Les Mille Tiroirs inventent des “Typographies inclusives”