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La vie des musées: près de Béziers, l’oppidum d’Ensérune rouvre ses portes

Depuis le 6 juillet, le musée de l’oppidum d’Ensérune (Hérault) est réouvert, entièrement réaménagé dans le cadre d’un programme comprenant également la création d’un bâtiment d’accueil et la réorganisation des espaces de visite extérieurs, mené par le gestionnaire des lieux, le Centre des monuments nationaux.
A l’occasion de la réouverture du musée, la première exposition visible jusqu’au 31 décembre, Ensérune, le musée se dévoile, présente des photos de Jean-Claude Martinez, qui a suivi pendant deux ans le chantier de réaménagement de l’oppidum et du musée archéologique.

Ce chantier de 7,5 millions € mené depuis 2017 a permis d’améliorer la conservation des collections et l’expérience de visite.
L’oppidum est une des plus importantes agglomérations celtiques d’Europe méridionale. Ce site fortifié celte a connu plusieurs périodes d’occupation entre le VIe siècle avant JC et le Ier siècle après JC, marquées par l’influence de différentes civilisations (grecque, ibérique, étrusque, romaine).
Découvert en 1860 par l’abbé Giniès, le site est fouillé à partir du début du XXe siècle, et le musée ouvert dans les années 1920 est l’un des premiers musées archéologiques de site en France. Contrairement à de nombreux autres sites archéologiques, les objets qui y ont été découverts sont ainsi visibles sur place. Parmi les 40 000 objets conservés au musée, figurent l’une des plus importantes collections d’armement celtique en Europe ainsi qu’une des plus belles collections de céramiques du Midi de la France. 

L’intégration de la librairie boutique, auparavant dans le même bâtiment que le musée, au sein du nouveau bâtiment d’accueil a permis d’y augmenter la surface dédiée à la présentation des collections et d’y créer un espace pour les expositions temporaires. 

Le nouveau bâtiment d’accueil. Crédit Hugo da Costa – CMN

Le nouveau parcours du musée présente environ 1200 objets, répartis en quatre sections : “Le carrefour des civilisations” qui présente les différentes cultures dont témoignent les objets trouvés à Ensérune ; “L’oppidum” qui explique l’évolution du site au fil des siècles ; “Nécropolis” qui présente une sélection des 500 tombes découvertes ; “Classer pour comprendre” qui expose la collection de vases en évoquant la création du musée et sa présentation d’origine avec les meubles anciens qui ont été restaurés. 

L’ensemble est accompagné d’une médiation abondante (cartes, dessins, photographies anciennes, animations, dispositifs sonores, maquettes, dispositifs numériques…) et d’une scénographie qui restitue le contexte de découverte des objets présentés.



 

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