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Montpellier relance les folies architecturales

 

Le projet remonte à dix ans: en 2012, Montpellier, alors dirigée par Hélène Mandroux, lançait les deux premières “folies” montpelliéraines, ces projets architecturaux dont le nom faisait références aux folies que se construisaient des propriétaires terriens au XVIIIe siècle: il s’agissait cette fois-ci de faire de Montpellier une terre d’accueil de projets architecturaux originaux et avant-gardistes, et d’ancrer la ville dans le paysage architectural contemporain.

Le projet avait ensuite été arrêté sous la mandature du maire suivant, Philippe Saurel. Le maire actuel Michael Delafosse – qui était élu à l’urbanisme il y a dix ans et donc en charge des premières folies- relance le projet et annonce que la ville a retenu 13 sites qui vont faire l’objet de deux appels à projet, un lancé rapidement et qui concernera cinq sites, l’autre lancé à l’automne et qui concernera les huit suivants.
Ce calendrier devrait permettre à une première réalisation de voir le jour avant la fin du mandat du maire actuel.

  • En 2012, le Conseil départemental de l’Hérault inaugurait PierresVives, l’immense “paquebot” de l’architecte britannique, prix Pritzker, Zaha Hadid, et dans la foulée, la ville inaugurait une folie qui allait avoir un gros succès public et médiatique, l’arbre blanc du japonais Sou Fujimoto, un immeuble dont les terrasses allant croissant vers le ciel, peuvent faire penser à un immense arbre aux branches de plus en plus grandes.
    Aujourd’hui, l
    a ville a proposé à l’architecte japonais d’intégrer le jury qui procédera à la présélection des dossiers. Chaque Folie aura ensuite un jury spécifique constitué en fonction de chaque cahier des charges à respecter (logement dont logement social, bureaux, mixte, etc).

 

Michael Delafosse, avec à sa gauche l’architecte Su Fujimoto et Maryse Faye, adjointe à l’urbanisme de Montpellier. Crédit photo : Eric Petit – Artistes de France

 

 

L’arbre blanc, architecte: Sou Fujimoto


 

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