- Publicité -


A Toulouse, le printemps de septembre déménage et nomme une nouvelle présidente, Eugénie Lefebvre


Sept ans après l’ouverture de L’Adresse, le Printemps de septembre déménage. Tout doit disparaître du 30 juin au 1er juillet. “Nous donnons tout ce que l’équipe ne pourra emporter”, précisent les organisateurs. Ouvert le jeudi 30 et le vendredi 1er juillet, 12h-19h00. Entrée libre

En 2023, le festival va redevenir annuel. Pensé en complicité avec un ou une artiste associé.e venant d’horizons variés (musique, design, cinéma, chorégraphie…), il se déploiera, chaque année, dans un quartier différent de la ville.
Rendez-vous pour la prochaine édition en juin 2023, l’artiste associé.e. de l’édition sera annoncé.e à l’automne.
Le Printemps de septembre devrait installer ses bureaux dans des locaux qu’il partagera avec des architectes, rue Merlane, mais le lieu ne sera pas ouvert au public, comme pouvait l’être l’Adresse, quai de la Daurade.
Le festival redevenant annuel, un lieu de rencontres et d’événements entre deux éditions ne trouvait plus sa place, le temps de préparation de l’édition sera plus court et nous devrons donc entièrement nous dédier à l’organisation de l’édition à venir” explique l’équipe en charge du festival.

Ce n’est pas le seul changement pour le Printemps: Marie-Thérèse Perrin, la présidente fondatrice de ce Festival, né à Cahors en 1991 mais implanté à Toulouse depuis 2001,  passe la main à Eugénie Lefebvre, ancienne directrice et fondatrice du centre d’art les Magasins généraux, à Pantin.
Eugénie Lefebvre est diplômée de Sciences Po Aix et HEC Paris. Elle collaborait avec le Printemps de Septembre depuis 2018. Elle assurera l’avenir du Festival en compagnie de Anne-Laure Belloc, directrice du festival depuis un an.

La ville de Toulouse et son maire Jean-Luc Moudenc ont remercié Marie-Thérèse Perrin pour son investissement dans ce festival depuis 22 ans, au cours d’une réception en son honneur organisée au Capitole.

Le Printemps de Septembre a fait intervenir de nombreux artistes à Toulouse, dont certains ont laissé des oeuvres dans la ville: parmi eux, Jorge Pardo aux Augustins, ouFranz West dans le jardin Raymond VI ou encore Gerhard Merz dans le hall d’entrée de l’Isdat.

Installation de Jorge Pardo, Musée des Augustins, Toulouse, Printemps de septembre 2014. Crédit: N. Brasseur
Franz West, Agoraphobia, 2005. Commande du Cnap. © Printemps de Septembre, Photo André Morin.
Gerhard Merz, Isdat, Toulouse, 2005. © Printemps de septembre, photo André Morin.


 

- Publicité -
Article précédentL’artiste Aïdée Bernard remporte le prix Awagami Paper Award pour le concours Paper on skin en Tasmani
Article suivantA Toulouse, Alexandre Nicolas fait des inclusions de produits d’un boucher