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Aveyron: la famille de Toulouse-Lautrec déboutée, dans l’affaire du château familial du Bosc



Le Tribunal correctionnel de Rodez a débouté la famille de Toulouse-Lautrec, qui souhaitait récupérer le château où le peintre a passé son enfance. A l’inverse, le tribunal a relaxé les actuels propriétaires.

 

crédit: Tourisme-Aveyron

La décision prise par le tribunal correctionnel de Rodez est une surprise. Elle va en en effet dans le sens inverse des réquisitions prononcées par le procureur avant l’été (le 2 juin). Celui-ci avait  requis de la prison avec sursis à l’encontre du couple Putzola, accusé notamment d’abus de faiblesse et de confiance sur la personne de Nicole Tapié de Celeyran, l’arrière-petite-nièce du peintre, décédée en 2016 à 91 ans. Pour le procureur, le couple avait profité de la vulnérabilité de cette femme, dernière occupante de ce château situé sur la commune de Camjac, et remontant au XIIème siècle.

En toute logique, le Parquet, qui ne s’est pas encore prononcé pourrait faire appel.

Parmi les parties civiles  qui rejetaient les droits du couple Putzola, quinze descendants de la famille Toulouse-Lautrec, ainsi que le musée Toulouse-Lautrec d’Albi.
Ils refusaient de reconnaître la validité du dernier testament de Nicole Tapié de Celeyran, rédigé seulement quatre mois avant sa mort, et qui désignait comme unique légataire universel du château de Bosc le couple Putzola.

Le couple avait rencontré pour la première fois Nicole Tapié de Celeyran en août 2015, un an avant sa mort, et s’étaient rapidement installés dans le château, au point de devenir indispensables à la vieille dame.

 

DESCRIPTIF (source: Tourisme Aveyron) :
Ancien donjon bâti par Bérenger du Bosc en 1180, il devient une forteresse médiévale avec douves et pont-levis, tours casquées archères et bouches à feu, jusqu’à ce que la grand-mère du peintre la Comtesse Raymond de Toulouse-Lautrec, née Gabrielle d’Imbert du Bosc, transforme au milieu du XIXème siècle l’austère château de défense en une demeure familiale accueillante, tout en conservant les parties Renaissance de l’édifice.L’artiste, mort en 1901, y est toujours présent à travers un ensemble de dessins d’enfants, d’objets personnels, d’affiches, de lithographies et de photographies. Les visites guidées vous racontent la vie de ses ancêtres, célèbre noblesse d’épée, tous officiers aux armées du roi, les souvenirs de jeunesse du peintre et ses vacances au Bosc jusqu’en 1900. Le monument abrite de splendides tapisseries d’Aubusson du XVIIème siècle, qui retracent les Exploits d’Alexandre le Grand, ainsi que des Verdures du XVIIIème siècle et des grisailles de Sauvage, peintre à la Cour de Marie-Antoinette.

 

Le Château est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.



 

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