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Dispersion aux enchères de l’atelier du peintre gersois Pierre Patureau

 

Le 30 avril, a eu lieu, à l’Hôtel des ventes de Manosque (Alpes de Haute-Provence), la vente de l’atelier de Pierre Patureau, un peintre décédé en 2020 à Vic-Fezensac où il s’était fixé depuis 1997.

La vente a dispersé quelques 750 œuvres de l’artiste.

Avant de s’installer dans ce village du Gers, Pierre Patureau, diplômé de l’École des Beaux-Arts de Bordeaux où il est né en 1924, a beaucoup voyagé, saisissant et ramenant d’Algérie, du Maroc, d’Espagne, d’Italie, de Californie, de quoi nourrir sa peinture. Il en a rapporté des milliers de croquis pris sur le vif, des chroniques de voyage dessinées dans des carnets et des séries d’aquarelles.

On a souvent évoqué l’effet « Turner » en parlant de sa peinture, en raison du traitement de la lumière vaporeuse et poudrée effaçant les contours d’esquisses de paysages et de figures flottantes.

Dès 1945 il réside au Maroc et réalise notamment à la demande du Grand Théâtre Mohammed V de Rabat plusieurs décors de théâtre ou d’Opéra mais à partir de 1963, il choisit de se consacrer principalement à la peinture et présente son travail en galerie. Orientaliste, le peintre représente les longues gandouras des hommes du Sahara, les flèches des minarets, les tempêtes de sable, le retour de pêche ou les ruelles des teinturiers animées.

Les 750 œuvres réunissaient des huiles sur toile ou sur carton glacé, des carnets d’esquisses, notes, aquarelles, pastels, maquettes de décors, dessins, courriers, photographies, monographies et ouvrages de poésies.

Pierre PATUREAU (1924-2020)

Cathédrale de feu
Hst, 2008, 97x130cm
Tourments solaires, hst, 2004.
Froide Cité – Triptyque. Hst, 2010. 97x75cm (chaque) et 195x97cm –

 

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