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Dans le Gard, Frédéric Durieu et Nathalie Erin lancent un projet interactif, Poésie masculine en financement participatif


Dans le Gard, les artistes numériques Frédéric Durieu et Nathalie Erin portent un projet d’installation numérique interactive sur le thème du harcèlement, Poésie masculine: “L’installation s’adresse principalement aux hommes pour leur faire comprendre la portée de leurs actes, aux femmes pour leur dire qu’elles ne sont pas coupables et qu’elles ont droit à leur liberté de mouvement et aux témoins pour les encourager à intervenir”, expliquent les artistes.

Pour créer une immersion totale, l’installation prend la forme d’une boite rectangulaire monumentale, noire, de 9 mètres de long, 4 mètres de large et de haut dans laquelle le public est invité à déambuler comme dans un tunnel. Il découvre l’univers du harcèlement tel qu’il se passe dans la tête d’une femme, au cours d’une expérience sensorielle, interactive, immersive, artistique.

Les deux artistes sont accompagnés dans ce projet par Gilles de Boncourt, concepteur et réalisateur qui vit à Bruxelles. 

Frédéric Durieu, Nathalie Erin, Gilles de Boncourt

En juin 2020, les artistes décident de se lancer dans la réalisation de ce projet, et établissent leur lieu de résidence dans la salle communale de Montoulieu (Hérault) que la municipalité leur prête gracieusement pendant plus de trois mois, profitant ainsi de la crise sanitaire qui annulait les autres manifestations. Ils codent, filment, découpent, composent, écrivent afin de réaliser le prototype.

Aujourd’hui, ils ont réalisé cinq écrans totalement interactifs qu’il faut encore finaliser. Ils sont en pourparlers avec des mairies intéressées par le projet, en région, en France ou en Belgique. Le projet bénéficie de parrains prestigieux, le compositeur Jean-Claude Vannier qui leur a offert une de ses chansons, et la chanteuse belge Lio.

 

Détails sur l’installation inter-active: des capteurs permettent de savoir où se trouve le public et donc d’interagir en temps réel avec les écrans sur lesquels sont projetés des mains, des bras, des yeux, des visages et des personnages qui harcèlent. Derrière les écrans sera installé un système de son tridimensionnel qui donnera une illusion plus intimiste et réaliste à l’expérience. Tout cela pour créer une atmosphère malaisante et mieux faire comprendre aux hommes ce que vivent les femmes lors d’un harcèlement.

 

Pour terminer ce projet qui nécessite un financement important, les deux artistes ont lancer une campagne de financement participatif, en cours jusqu’à la mi-avril.


 


 

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