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A Narbonne, l’ouverture du musée Narbo Via repoussée à la mi-février 2021

 

Le musée avec ses jardins, le long du canal de la Robine.
crédit Nigel Young/Foster and Partners/Studio Adrien Gardère

Le Musée Narbo Via qui devait initialement être inauguré à l’automne, puis en décembre, sera finalement inauguré en février, pour tenir compte des contraintes liées à la crise de la COVID-19 dans l’avancée du chantier.

Le musée sera entouré d’importants jardins, qui vont comprendre des vignes afin de mettre en valeur un héritage issu de l’Antiquité romaine, la vigne ayant été introduite à Narbonne dès le 1er siècle après JC et faisant aujourd’hui partie du patrimoine identitaire narbonnais.

Les vignes du musée Narbo Via vont réunir des cépages anciens se rapprochant des cépages antiques, mais aussi des pieds de vigne modernes. Elle seront également le terrain d’étude des cépages de demain, conçus pour résister aux changements climatiques, tels que les cépages Barbera d’Italie et Moschofielro de Grèce, aujourd’hui cultivés dans les pays du sud de la Méditerranée. A terme, la parcelle de vigne comportera une centaine de pieds.  

Le musée Narbo Via a  été initié en 2010 par le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche. Il va réunir 15000 pièces montrant le patrimoine antique du Narbonnais, jusque-là disséminé sur cinq lieux.

La réalisation du bâtiment a été portée par l’agence internationale de Norman Foster (Foster+Partners), associée au studio Adrien Gardère pour la muséographie et à l’architecte d’opération nîmois Jean Capia.


– Pose de la 1ère pierre en novembre 2015. Investissement de 50 millions € financé par la Région (41,2 M€), l’Union européenne (6 M€) et l’Etat (2 M€).

Il renforce la visibilité du patrimoine antique de la région, après la création du musée de la Romanité inauguré à Nîmes en 2018.

crédit Nigel Young/Foster et partners/Studio Adrien Gardère

Pièce maîtresse de Narbo Via, un mur de plus de soixante-dix mètres de long et de dix mètres de haut constitué des bas-reliefs antiques de Narbonne.
Ce mur équipé d’un transtockeur permettra de renouveler régulièrement la présentation des blocs, parmi les huit cents blocs lapidaires romains de la collection.
Il a également pour fonction de séparer les espaces du musée des espaces consacrés à la restauration.



 

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